Nouvel atelier de traction d’Arlon - 06 octobre 2016

atelier Arlon Ce jeudi 6 octobre a été inauguré le nouvel atelier de traction d’Arlon, et ce, en présence du Ministre de la Mobilité Monsieur François Bellot et des autorités locales et régionales. Cette inauguration s’inscrit dans un vaste plan de modernisation des outils de maintenance de la SNCB. Rénovation des ateliers et postes d’entretien existants et construction de nouveaux ateliers sont au programme en vue de rendre l’outil plus performant et adapté au nouveau matériel pour une meilleure productivité et donc un meilleur service au client.

Un investissement de 23 millions d’euros au bénéfice du client

La SNCB compte 4 ateliers centraux, 9 ateliers de traction et 16 postes d’entretien repartis à travers le pays. Afin de rentabiliser au mieux tous ces outils, mais aussi d’en améliorer la performance et l’efficacité, la SNCB s’est lancée dans un vaste plan de modernisation. Ainsi, outre la rénovation des ateliers existants, de nouveaux ateliers ont vu le jour ces dernières années, tandis que d’autres ouvriront prochainement leurs portes. C’est le cas des ateliers de Melle, Kinkempois et donc tout récemment, Arlon. L’objectif est de moderniser les pratiques opérationnelles dans le contexte économique actuel et notamment la libéralisation future et d’améliorer la qualité, la productivité et l’efficacité du travail et des équipes. En d’autres mots, la SNCB accorde la priorité à l’amélioration de la performance économique de l’activité relative à l’entretien du matériel roulant.

atelier arlon

C’est ainsi que le nouvel atelier d’Arlon a été pensé. Il accueille aujourd’hui les activités du désormais ancien atelier de Stockem devenu, au fil du temps, vétuste, trop grand, trop éloigné et surtout plus adapté aux évolutions techniques et aux besoins en termes de maintenance. Construit en 1928 à proximité immédiate de la gare de formation mais aussi à 5 km de la gare d'Arlon, les 32.500 m² de l’atelier de Stockem accueillaient à l’origine les activités de maintenance des locomotives à vapeur et les wagons circulant dans la région.

 Jusqu'il y a peu, ses activités se limitaient à l'entretien du matériel voyageurs mono-tension ou diesel, cette dernière catégorie faisait pratiquement partie du passé avec l'électrification des lignes de la région. Poursuivre les activités dans le grand atelier excentré de Stockem ne se justifiait donc plus, d'autant plus que les frais de maintien et d'adaptation de l'atelier étaient trop élevés. Cependant, il était important de conserver un atelier dans la région, l’atelier le plus proche étant à plus de 150 km.

atelier arlon

"Il était important pour la SNCB de pérenniser l'activité à Arlon, étant donné la situation de l’atelier par rapport à un axe important du réseau, explique Richard Gayetot, Directeur SNCB Technics. Ce nouvel atelier d'Arlon s'inscrit pleinement dans un plan plus vaste de modernisation de l'outil pour la maintenance du matériel roulant mais aussi dans notre programme d'amélioration de la performance et la modernisation de nos pratiques opérationnelles". Situé à quelques centaines de mètres de la gare d'Arlon, le nouvel atelier de traction de la SNCB, qui accueille désormais 125 agents, a donc en charge l'entretien des automotrices Desiro bi-tension et le petit entretien, le nettoyage et les réparations de tout type de matériel.

Le choix du lieu d'implantation n'est pas anodin. En plus de sa proximité immédiate avec la gare d'Arlon, le nouvel atelier est situé juste à côté du poste de nettoyage, ce qui permet des synergies entre les deux services. Cette situation engendre aussi une plus grande efficacité des opérations de dépannage du matériel roulant et de préparation des trains avant les 1ers départs, ainsi que des frais d'exploitation et des investissements réduits.

Au total, l'atelier de maintenance s'établit sur 120 mètres de long et 35 mètres de large, soit environ 4.000 m2. Concrètement, le hall technique est composé de deux voies d'entretien équipées de passerelles d'accès toiture, d'une voie de levage et d'une voie plus courte pour travaux sur bogie. Le bâtiment comprend aussi les bureaux, locaux techniques, sanitaires, vestiaires, réfectoire et magasin qui sont nécessaires pour les activités de l'atelier et du poste d'entretien. A l'extérieur, dans le faisceau, on retrouve quatre voies de garage et une voie d'essai. Sans compter les installations déjà existantes du poste d'entretien. Tout l'atelier a été imaginé et construit dans un souci d'ergonomie et d'efficacité, mais aussi en respectant les normes écologiques en vigueur. Ainsi, la priorité a été donnée à l'isolation, aux éclairages LED et à la ventilation. Un bassin d'orage a été aménagé, ainsi qu'une vaste citerne de récupération des eaux de pluie.

Le montant total des travaux (bâtiment, installations, voies et aménagements de terrain) s'élève à un peu plus de 23 millions d'euros. Deux journées portes-ouvertes seront organisées pour faire découvrir ce nouvel outil. Le vendredi 14 octobre sera réservé aux écoles tandis que le samedi 15 octobre, le grand public pourra à son tour déambuler dans les allées de l’atelier et partir à la rencontre du personnel.

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