Les Chemins de fer réagissent avec stupéfaction à la décision de la CGSP-ACOD de laisser se dérouler l’interruption de travail annoncée pour le 30 juin 2014. Malgré plusieurs tentatives de conciliation, la CGSP-ACOD a décidé de ne pas retirer le préavis de grève.
Au cours des réunions des 20 et 25 juin, HR Rail a pourtant donné d’énormes garanties qui rencontrent les exigences des organisations. Afin d’assurer le bon déroulement du trafic ferroviaire, il a été confirmé que dans les services opérationnels, chaque membre du personnel qui part doit être remplacé.
En vue entre autres du remplacement de 300 conducteurs de trains qui suite à leur mise à la retraite en 2014 doivent être remplacés, il a été procédé en 2013 au recrutement de 515 conducteurs de trains en formation. Cette année, 246 conducteurs de trains ont déjà été engagés, sont momentanément en formation, et seront effectivement opérationnels en 2015. Pour le remplacement de 215 accompagnateurs de trains dont la mise à la retraite est prévue en 2014, il sera effectué pour début septembre 218 recrutements. En 2013, plus de 2000 collaborateurs ont été recrutés. Le nombre total de recrutements prévus pour 2014 s’élève à 1800.
La problématique des jours libres non pris n’est pas neuve. Le personnel dispose, à côté des jours fériés et compensatoires légaux, d’une moyenne de 53 jours libres qui peuvent être pris au choix. Un grand nombre de membres du personnel a choisi de thésauriser un certain nombre de jours, en vue de les prendre à la fin de la carrière. Ce nombre peut aller jusqu’à 35 jours par membre du personnel. Le fait que ces jours peuvent être pris librement mène à une concentration de demandes lors des périodes de vacances, ce qui peut effectivement créer des problèmes opérationnels et locaux. HR Rail a déjà formulé des propositions concrètes au Comité de Pilotage du 02 juin pour résoudre cette problématique.
Quant à la répartition des charges de travail suite à l’instauration du nouveau plan de transport en décembre 2014, la SNCB et Infrabel indiquent que le personnel a été largement informé depuis mars 2014 et qu’une concertation est en cours.
Sur demande du gouvernement, les Chemins de fer belges ont diminué le nombre des filiales. Ces filiales gèrent des activités dans un environnement de marché qui exige des compétences qui ne font pas partie des activités essentielles de la SNCB. Le nombre d'agents au sein des filiales représente pour la SNCB moins de 3% de ses effectifs.