En 2013, 1066 agressions (-10 %) ont été enregistrées dont 16%
pour coups et blessures. Les mesures portent leurs fruits !
Pour la deuxième année consécutive, la lutte contre les agressions du personnel à
bord des trains porte ses fruits. Pour 2013, la SNCB a en effet enregistré un recul de
10% du nombre d’agressions (1066) par rapport à 2012 (1179). Cette tendance
favorable est le résultat du plan « anti-agressions » qui implique les différents
intervenants concernés (SNCB-Mobility, Securail et la Police des chemins de fer), des
décisions de Justice plus sévères envers les agresseurs et l’apparition dans les
trains des premières caméras de surveillance.
2012 voyait se réduire le nombre d’agressions contre le personnel d’accompagnement des
trains qui passait de 1230 faits en 2011 à 1179 faits, soit une diminution de 4,2%.
Cette tendance s’est nettement renforcée en 2013 (1066 faits) avec une nouvelle diminution
de 10 %. Les faits d’agressions sont répartis en quatre catégories selon leur gravité. Les
coups et blessures diminuent de 13%, les violences légères de 9% et les menaces de 14%.
La 4e catégorie, les insultes, reste quant à elle quasiment stable (+0,43%). Les deux
catégories les plus graves représentent encore 41% des faits.
La SNCB et Securail ont développé un plan de 55 mesures dans le but de préserver la
sécurité des usagers et endiguer un fléau qui frappe l’ensemble des sociétés de transport en
commun. La principale mesure, outre la formation des accompagnateurs à la gestion des
conflits, mise sur la présence humaine des ‘Ticket Control Teams’ (TiCo Teams) et le
renforcement des patrouilles d’agents Securail à bord des trains. Mais d’autres mesures
sont développées comme le suivi renforcé donné aux constats d’irrégularités (via huissiers),
les plaintes systématiquement déposées auprès des autorités et la sévérité accrue de la
Justice. Un nouveau système technique est aussi en cours d’installation : depuis octobre
2013, des caméras de surveillance sont actives dans les trains les plus récents et elles ont
un effet dissuasif. Ces caméras équipent aujourd’hui 167 trains !
La SNCB entend poursuivre ces efforts en axant la lutte contre le principal motif
d’agression : l’absence d’un titre de transport. On relève en effet que, dans plus de 70% des
cas, les agressions sont constatées lors du contrôle. En 2014, les contrôles à bord des
trains seront plus fréquents. La SNCB poursuit ses efforts afin de faciliter cette année
encore les possibilités d’achat d’un titre de transport via les automates et les nouvelles
technologies. L’objectif pour 2014 est de diminuer encore les coups et blessures, les
violences légères, les menaces ainsi que les insultes. En effet, pour la SNCB, 1066
agressions sont 1.066 agressions de trop.