Les 130 rames Desiro sont équipées de caméras de surveillance
Afin d’enrayer les problèmes d’agression auxquels sont confrontés son personnel
ainsi que sa clientèle à bord des trains, la SNCB a équipé une partie de sa flotte de
caméras de surveillance.
La lutte contre ce phénomène de société, qui frappe l’ensemble des sociétés de transport en
commun, a conduit la SNCB à demander au constructeur Siemens d’installer des caméras
de surveillance à bord des 305 rames Desiro. Depuis lundi, le système a été activé et
permet de filmer l’ensemble du train et, en cas de nécessité, d’identifier l’auteur d’actes de
violence ou de vandalisme.
Ce système technique vient compléter un ensemble de dispositions déjà mises en oeuvre
par la SNCB et les différents intervenants concernés par la politique de sécurité à bord des
trains. Ce dispositif, au même titre que la présence des agents Sécurail, a donc pour
principale vocation d’exercer un effet dissuasif.
L’utilisation de ces caméras à bord des trains respecte la loi relative à l’utilisation de
caméras de surveillance et la législation sur la vie privée. Les images enregistrées ne
pourront être utilisées que par des personnes habilitées et dans le but d’éclaircir des faits
qui viennent d’être commis.
Pour les prochaines commandes de matériels, la SNCB souhaite que les nouvelles rames
soient également équipées de caméras de surveillance.
Ce dispositif technique doit aider à réduire encore le nombre d’agressions contre le
personnel d’accompagnement des trains qui, en 2012, était de 1178 faits, soit une
diminution de plus de 4% par rapport à l’année 2011 (1230). Cette diminution dans les
statistiques résulte de la mise en oeuvre du master plan anti-agression. Parmi les 55
mesures qui le composent, on retrouve notamment un meilleur suivi des constats
d’irrégularités via le bureau de huissier Modero et les instances judiciaires, ainsi que la
présence accrue des équipes ‘Ticket Control Teams (Tico Teams)’ à bord des trains.