
Le 5 juin 2012 a lieu la journée mondiale de l’environnement. Qui pense « protection de l’environnement » ne peut pas rater le train de la SNCB. Le train est en effet l’alternative la plus écologique et la moins polluante des transports de personnes.
En tant que transporteur de masse, le train présente de nombreux avantages intrinsèques en matière de respect de l’environnement comme de faibles émissions de gaz à effet de serre et une consommation d’énergie relativement basse. En outre, le train est également une alternative sûre et rapide à la congestion croissante du trafic routier vers laquelle nous évoluons(*).
Les faits suivants illustrent ces aspects écologiques que présente le train:
- Un déplacement moyen par train ne consomme que la moitié de l’énergie requise pour le même trajet en voiture: 2,5 litres d’équivalent en diesel pour 100 km.
- Un train en heure de pointe, avec des centaines de personnes à bord, est même 7 à 9 fois plus propre qu’une voiture (occupation moyenne 1,2 personnes).
- Entre 1990 et 2011 les émissions de CO2 ont diminué de 56% jusqu’à 23 grammes par voyageurs-kilomètre.
Exemple: pour un voyage en train de Namur à Bruxelles-Midi, on compte en moyenne que 0,59 kg d’émissions de CO2 sont émis par voyageur. C’est moins de la moitié des émissions de CO2 pour le même trajet en voiture (7 kg par passager). source: www.ecopassenger.com
Efforts en coulisses
La SNCB est également consciente de son impact sur l’environnement. Dans l’atelier d’Hasselt par exemple, une roselière (filtrage via roseaux) a été placée où on recycle 140 m³ d’eaux usées par semaine.
Les audits énergétiques dans les ateliers et les mesures qui en ont découlé (installation de rideaux spéciaux pour réduire les pertes de chaleur, nouveaux systèmes de chauffage,…) ont eu pour conséquence de réduire de 26% la consommation de mazout et de gaz. En outre, l’eau de pluie est récupérée (21.832 m³ en 2011) et réutilisée entre autres pour les sanitaires, les réservoirs d’eau dans les trains et les installations de nettoyage des trains.
Clairement, bien que la demande de mobilité continue d’augmenter il existe des alternatives respectueuses de l’environnement parmi lesquelles la SNCB joue un rôle prépondérant dans la réalisation d’une mobilité durable en Belgique.
(*) Selon les estimations du Bureau Fédéral du Plan, le nombre de véhicule-kilomètres augmenterait de 38% entre 2005 et 2030.