La SNCB constate avec regret que le Syndicat autonome des conducteurs
de train (SACT) maintient son préavis de grève à partir du mercredi 27 mai et
qu’il menace même d’organiser davantage d’actions. Le SACT pose des
exigences déraisonnables au niveau des primes et des barèmes salariaux,
ce qui coûterait à l’entreprise 15 millions d’euros chaque année et ce, dans
un contexte d’économies.
Les conséquences sur la circulation ferroviaire sont difficiles à prévoir, mais des
perturbations importantes ne sont pas exclues. Le SACT a ainsi annoncé que la
grève débutera mercredi 27 mai dès 22 heures et que celle-ci se poursuivra jusqu'à
3h du matin le vendredi 29 mai.
La SNCB condamne fermement cette action. Les clients risquent à nouveau d’être
privés de leur train ou perdront du temps en route à cause des retards de trains.
Malgré de nombreuses réunions, réparties sur près d’un an, et visant à éviter la
grève, le SACT maintient sa demande de révision des primes et barèmes salariaux.
Cette demande s’inscrit dans un contexte d’économies. Pour la SNCB, le service au
client et le bon fonctionnement de l’entreprise devraient se trouver au centre des
préoccupations. Des exigences aussi déraisonnables devraient coûter chaque
année 15 millions à l’entreprise, alors que cette dernière doit adopter une vue
d’ensemble et tenir compte de toutes les catégories de personnel dans la
concertation sociale.
Le comité de direction de la SNCB demande à ses conducteurs de train de ne pas
répondre à cet appel à la grève mais de donner une chance aux futures discussions
sur un accord social global et de penser aux voyageurs.