La SNCB applique les sanctions prévues en cas de grèves sauvages - 24 octobre 2014

logo SNCB Récemment, les clients de la SNCB ont été victimes d'actions de grèves sauvages. Après avis de HR - Rail, le comité de direction a décidé d'appliquer les règles prévues dans le statut disciplinaire tel que négocié avec les syndicats.

Sur les seules journées des 17, 20 et 21 octobre, ces actions menées par moins de 200 cheminots ont causé :

  • l’annulation, totale ou partielle, de 551 trains;
  • 8.018 minutes de retard sur un total de 681 trains;
  • ce qui a impacté un minimum de 160.000 voyageurs;
  • et a privé la SNCB d’une recette, sans compter d'autres impacts financiers non encore chiffrés.

Par ailleurs, en 2013, la SNCB a signé avec les organisations reconnues un protocole d’accord social qui permet d’organiser, si des problèmes sont constatés, un dialogue en vue de chercher des solutions sans impacter le client.

Dans ce contexte, le recours à la grève doit rester une issue ultime encadrée par les structures hiérarchiques officielles des syndicats, et ce uniquement quand le dialogue social est rompu.

Nonobstant les structures permanentes de dialogue social qui existent au sein de la SNCB, et dont l’activité s’est intensifiée ces derniers mois, aucun préavis n’a été déposé pour les dates des 17, 20 et 21 octobre.

Par conséquent, ces grèves doivent être considérées comme des grèves sauvages. Il est inadmissible que quelques cheminots perturbent en toute impunité le service rendu à nos clients, dégradent irrémédiablement l’image de la société et méprisent la notion essentielle de service public qui fait partie des missions de base de la SNCB.

Par correction pour les clients qui ont, eux, été pénalisés, par équité pour les collaborateurs qui ont choisi de respecter les accords sociaux, les mesures de sanctions prévues en cas de grève sauvage doivent être appliquées.

Ceci doit être considéré comme une application de l’accord social face à un cas de grève sauvage sans caractère émotionnel.

Après avis de HR-Rail, le comité de direction de la SNCB a décidé, conformément aux dispositions prévues dans le statut disciplinaire applicable à la SNCB, d'appliquer la sanction suivante:

  • réprimande sévère,
  • retenue de 12,5 euros sur les primes.

Il est évident que les heures non prestées ne seront pas rémunérées.

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