Le Conseil d’Administration de la SNCB s’est réuni ce vendredi suite au rejet de la proposition d’accord social par les Organisations Syndicales Reconnues. Le Conseil d’Administration réaffirme la nécessité de l’exécution du plan d’entreprise tel qu’approuvé par la Commission Européenne le 26 mai 2010 et l’obtention urgente d’un accord social sur ce plan d’entreprise. Tout scénario alternatif qui aurait pour effet de compromettre la mission de service public est inadmissible.
Les négociations avec les organisations syndicales ont débuté il y a plus de 2 ans. Durant cette période, plusieurs avancées significatives ont été observées de part et d’autre. Il a entre autres été convenu de maintenir un volume significatif d’emploi statutaire au sein des RCC (les gares de triage), une exigence prioritaire des syndicats.
L’intervention de la Ministre de tutelle, Inge Vervotte, le 13 octobre dernier dans ce dossier a aussi été grandement appréciée. Les deux organisations syndicales reconnues à la SNCB ont alors qualifié la proposition d’ « acceptable ».
Ces deux organisations ont entre-temps rejeté la proposition d’accord. Le Conseil d’Administration insiste sur la nécessité d’obtenir rapidement un accord. Si d’ici le 26 novembre, date de la prochaine Commission Paritaire Nationale, aucun accord social n’est obtenu, la pérennité de l’activité fret au sein du Groupe SNCB sera alors gravement menacée.
Il s’agit non seulement de garantir l’activité logistique au sein du Groupe SNCB, sociétalement importante pour l’ensemble du pays, il s’agit aussi de garantir le maintien de milliers d’emplois. Il est indispensable que le transport ferroviaire de marchandises permette d’éviter que des milliers de camions supplémentaires n’empruntent la route, avec toutes les conséquences que cela implique pour l’environnement et la mobilité dans notre pays.
