La filiale Eurostation ne s’est pas seulement préoccupé de la complexe question de la zone d’aiguillage dans le tunnel Diabolo, elle a aussi transformé l’ancienne petite gare de l’aéroport en un immense hall (2658 m2), sept fois plus grand que l’ancienne gare, dont la fonctionnalité a été conçue pour accueillir sans difficulté le public nombreux attendu: les estimations portent en effet sur le décuplement du nombre de passagers.
La nouvelle architecture fait la part belle à la lumière et à l’espace: le nombre de colonnes a été réduit au minimum. Dans le hall de gare, six guichets, extensibles à huit, dont un est adapté aux PMR, composent le Travel Centre. Les commodités (toilettes, y compris pour PMR ; salles d’accueil pour maman et bébé) sont aussi totalement nouvelles. Et il y a dans le hall deux espaces commerciaux à attribuer.
Le hall de gare est aujourd’hui un vaste espace qui intègre le niveau le plus bas du « Diamant », la zone de connexion verticale entre tous les étages de l’aéroport. Ce qui réduit la distance entre les quais de débarquement des trains et les portes d’embarquement des avions à …300 m. Ce qui doit être un record ! Le nombre d’escalators et d’escaliers entre les quais et le hall de gare ont été doublés, de nouveaux ascenseurs, particulièrement visibles dans leur couleur rouge, viennent compléter l’offre.
Le sentiment de sécurité dans la gare n’est pas seulement apporté par l’absence de coins et de renfoncements. Il est particulièrement renforcé par de régulières tournées des agents Securail et par le suivi permanent, dans la gare et dans le tunnel, via les caméras de surveillance. Les images arrivent au centre de contrôle d’Anvers-Central qui surveille, de manière continue, les systèmes de sécurité et de confort technique de diverses infrastructures. En cas de nécessité, par exemple en cas d’incendie, le pilotage des systèmes de sécurité et des secours est pris en mains par le poste de contrôle local installé dans l’aéroport.
Le Corporate Security Service de la SNCB-Holding a été associé dès la première phase de développement du projet dans la définition des programmes de sécurité et de surveillance, les analyses de risques ainsi que la mise en place des plans de secours. L’expertise acquise, notamment dans le tunnel sous la gare d’Anvers-Central et dans le tunnel de Soumagne, -qui sont aussi des tunnels dans lesquels les exigences en matière de normes de sécurité et d’équipement sont parmi les plus élevées en Belgique- a été des plus profitables.