Les canaux de vente modernes sont toujours plus sollicités par la clientèle de la SNCB ce qui permet de diminuer les ventes à bord des trains.
L’absence de titre de transport est une situation qui donne régulièrement lieu à des agressions verbales à l’égard des accompagnateurs. Afin d’offrir aux clients davantage de possibilités d’acheter un billet avant de monter à bord du train, la SNCB a développé de nouveaux canaux de vente modernes et accessibles à tout moment. En parallèle, un tarif à bord unique a remplacé les deux tarifs qui existaient auparavant. On constate aujourd’hui que le nombre de ventes réalisées à bord des trains est fortement réduit alors que celui des nouveaux canaux augmente.
Autrefois, la vente de billets dans les trains représentait plus de 7,2% des ventes de titres de transport. Depuis la mise en place, début février 2015, d’un supplément pour la vente d’un billet à bord du train, la part de ces ventes est retombée à 2,1%. Cette chute de plus de 70% s’explique également par le grand nombre d’automates déployés dans les gares SNCB.
Le dernier « mystery shopping » réalisé par la SNCB a permis de constater un renforcement des contrôles des titres de transport à bord des trains. Par conséquent, cette réduction du nombre de billets vendus à bord n’est pas liée à une réduction des contrôles.
Entre 2012 et 2015, la SNCB a installé plus de 740 automates dans ses gares et points d’arrêt non gardés (PANG). Au même titre que l’achat de billet online (site web, apps), les distributeurs répondent à une demande de la clientèle et permettent de renforcer la disponibilité (7j/7j et 24h/24) des canaux de vente de la SNCB.
En septembre 2015, 40,0% des ventes ont été réalisées sur l’un des automates de la SNCB alors que sur le même mois de l’année 2014, seuls 28,2% des passagers avaient acheté un titre de transport via ce canal. Sur le seul mois de septembre 2015, plus de 1,4 million d’achats ont été réalisés via les distributeurs.
Ce glissement de la clientèle des guichets vers les automates se confirme également dans les plus grandes gares du pays (par exemple : Bruxelles-Midi, Liège, Gand) où les automates sont présents en nombre et où la politique d’ouverture des guichets n’a pas été modifiée.
La SNCB se réjouit que cette combinaison de mesures ait permis, d’une part, d’encourager les voyageurs à se munir d’un titre de transport avant de monter dans le train et, d’autre part, de recentrer les accompagnateurs sur leurs missions prioritaires (la sécurité, la ponctualité, l’information et le contrôle).
