Menace d’une action de grève le vendredi 9 octobre
La CGSP et l’ACOD ont déposé un préavis de grève pour le vendredi 9 octobre afin de
manifester leur mécontentement à l'égard du plan de modernisation des chemins de
fer belges. Cette grève risque d’être suivie par deux autres actions sociales
provinciales. La SNCB condamne la grève et craint que cette action ne perturbe
gravement le trafic ferroviaire ainsi que les habitudes quotidiennes de ses clients.
La CGSP Cheminots et l’ACOD Spoor ont déposé aujourd'hui un préavis de grève
concernant le vendredi 9 octobre pour le district centre de la SNCB (Bruxelles). La grève
débutera la veille dès 22h et se terminera le vendredi à 22 h. L'action de grève risque d’être
suivie par deux autres grèves provinciales, respectivement prévues le lundi 19 et le mardi 20
octobre 2015.
Compte tenu de la position centrale de Bruxelles et de l’interconnexion du réseau ferroviaire
belge, la SNCB craint de graves perturbations du trafic ferroviaire entraînant également des
conséquences en dehors de la capitale. La SNCB conseille à sa clientèle de ne pas compter
uniquement sur le train et l’invite à prévoir d’autres alternatives pour rejoindre la capitale ce
jour-là.
Des actions sociales de ce type ne mettront pas seulement les clients de la SNCB dans
l’embarras mais endommageront également l’image de marque, et la confiance en
l’opérateur ferroviaire. Il est en effet démontré qu’une action de grève affecte la confiance
des clients envers la SNCB durant les mois qui suivent, et certainement celle des clients
occasionnels qui sont parmi les cibles privilégiées des actions commerciales actuelles.
C’est pourquoi les conséquences commerciales, financières et en termes d’image suite à
une grève sont très dommageables pour la SNCB, que ce soit immédiatement ou sur le long
terme.
Par conséquent, la SNCB fait appel au sens des responsabilités des cheminots pour ne pas
mettre en péril le futur de la société, ses moyens et ses travailleurs en perturbant quelques
jours durant la circulation ferroviaire, et cela juste au moment où les files sur les routes sont
devenues tellement importantes qu’un shift des automobilistes vers le train est aujourd’hui
envisageable.