Amélioration du résultat opérationnel sous l’effet des mesures de gestion prises depuis 2014
Le résultat opérationnel de la SNCB pour les six premiers mois de 2015 s’est amélioré et s’élève à 15,9 millions d’euros. Ceci grâce à des efforts continus pour maintenir les coûts sous contrôle. La productivité a augmenté et la ponctualité a atteint un niveau plus élevé.
La SNCB a réalisé au premier semestre 2015 un EBITDA cash récurrent positif de 15,9 millions d’euros contre une perte de 4,3 millions d’euros au premier semestre 2014. Ce meilleur résultat opérationnel est dû aux mesures de réduction des charges externes organisationnelles et à l’accroissement de productivité mis en œuvre depuis début 2014.
C’est ainsi que les charges externes sont passées de 618 millions d’euros au premier semestre 2014 à 600 millions au premier semestre 2015. De son côté, l’effectif moyen s’est établi à 19.849 ETP contre 20.521 ETP un an auparavant.
Ces améliorations d’efficience économique ont été couplées à une augmentation de la ponctualité. Ainsi, la ponctualité moyenne durant les six mois de 2014 était encore de 89,3% (sans neutralisation). Pour la même période en 2015, la SNCB a réalisé une ponctualité moyenne de 90,6%. La tendance positive de 2014 se poursuit.
Evolution de la ponctualité moyenne (calculée sur les 12 derniers mois) sans neutralisation
Le trafic du service intérieur durant le premier semestre 2015 est resté au même niveau: 116,6 millions de voyageurs transportés en trafic intérieur. Une augmentation donc de 0,4% par rapport au premier semestre 2014. On note également 4.968 millions de voyageurs/kilomètres (1) en 2015, soit 0,5% de moins que l’année dernière à cause des grèves.
Les tarifs n’ont pas augmenté en 2015. Les revenus du trafic intérieur s’élèvent pour le premier semestre à 321 millions d’euros (- 0,7% par rapport à la même période en 2014).
La dette économique (2) atteint les 2.755 millions d’euros au 30 juin 2015, en comparaison avec les 2.856 millions au 30 juin 2014. C’est une conséquence de l’amélioration du résultat opérationnel mais aussi d’autres éléments non récurrents (cession d’actifs, cession de participations dans l’European Bulk Terminals EBT, filialisation de Thalys). La dette financière est restée stable et s’élevait au 30 juin 2015 à 2.426 millions d’euros.