Le Tribunal d'Utrecht a statué mercredi en référé que la SNCB devait être remboursée des avances versées pour les rames V250 et ce pour un montant de plus de 37 millions d'euros, couvert par des garanties bancaires. Dans un second jugement, le Tribunal d'Utrecht a décidé de rejeter la demande d’AnsaldoBreda. Elle portait sur la désignation d'un expert judiciaire, le transfert des rapports et de la demande d’une période de standstill.
Aujourd'hui, le Tribunal de Milan a également rejeté la demande d’AnsaldoBreda d’obtenir une interdiction de paiement par ING Milan, à nouveau concernant les avances versées par la SNCB pour les rames V250.
La SNCB est satisfaite du résultat. Son CEO, Marc Descheemaecker : « comme déjà déclaré, il me semble logique que les garanties bancaires fournies soient libérées. Cela a été confirmé aujourd’hui pour la seconde fois par les instances judiciaires ».
La SNCB entreprendra d'autres démarches juridiques pour réclamer également une compensation d’AnsaldoBreda pour tout le préjudice subi. Entretemps, elle ne souhaite pas communiquer davantage.